Dans les documents relatifs au “trio” kazak dont deux membres (Chodiev et Ibragimov) ont reçu la nationalité belge, on retrouve des noms connus : Eric Van de Weghe, Christian Amory (Amaury ?) mais aussi Philippe Créteur et Gabriel Uhoda …
Le 12 décembre, l’émission Controverse (RTL) propose un panel sur le thème de la libération de Nihoul. Parmi les invités, le journaliste Philippe Créteur, de La Dernière Heure, grand défenseur de Nihoul. En mai 1982, Solidaire (à l’époque il s’appelait encore Concret) publie un dossier sur les infiltrations fascistes dans les organisations démocratiques en Belgique. Un des personnages centraux de ce dossier est… Philippe Créteur. Dans les années 1970, Créteur est membre du Front de la Jeunesse, une organisation d’extrême droite qui dispose, depuis 1976 au moins, d’un ‘service de renseignements’. Ce service rassemble des masses d’informations sur des organisations de gauche en Belgique. Dès 1977, des scissions apparaissent au sein du Front. Quelques dissidents, parmi lesquels Créteur, fondent une nouvelle organisation, l’Association Politique Ordre Nouveau (APON), qui se rebaptisera plus tard Mouvement Social Populaire (MSP). Les fascistes ont bien l’intention de passer à l’action: c’est ce qui ressort de leurs multiples tentatives d’infiltrations dans des organisations de gauche. Ainsi, dès 1978, Créteur reçoit la mission de s’infiltrer dans le Front Antifasciste et dans le Comité Afghanistan. Le PTB le démasque après qu’il ait tenté d’infiltrer la rédaction de Concret.
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Crêteur Philippe, grand défenseur de Nihoul, ancien militant d’extrême-droite, journaliste de la Dernière Heure serait un ami de Eric Van de Weghe
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http://archive.indymedia.be/news/2001/01/2109.html
Belgique, an 1973, la dictature ?
Selon des archives officielles, des enquêtes détaillées et des témoignages dignes de foi, vers 1973, un réseau clandestin a programmé un putsch militaire dans notre pays.
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Les dernières révélations de La Dernière Heure (DH) se basent sur le témoignage de Christian Amory. Ce n’est pas la première fois que cet ancien de l’Escadron spécial d’intervention (ESI) de la gendarmerie (lire Avancées, octobre 1998, p. 27) dévoile des informations détaillées à propos de ce projet de coup d’Etat. Il donnera le nom de code de ce plan, “l’Opération bleue». Un nom qui fut souvent cité lors des travaux d’auditions des deux commissions parlementaires d’enquête sur le banditisme et le terrorisme. Dans l’interview accordée à la DH, Amory avance plusieurs informations détaillées (avec des noms, des dates, des lieux). Il affirme que l’ESI était entièrement impliqué dans ce projet fou. Voici quelques extraits de l’entretien DH-Amory.
A la date convenue par les conspirateurs, nous avons été mis en stand-by de 24 heures
(…) Toutefois, malgré une planification préparée depuis de longs mois et le soutien de plusieurs secteurs du régime, ce scénario antidémocratique n’a pas été mis en œuvre. Une personnalité politique de premier plan devait prendre le pouvoir. C’était le scénario prévu. Deux heures avant, son secrétaire privé l’a informé de ce qui se préparait et du rôle qui lui était offert. Cette personnalité a refusé. Et tout s’est arrêté.
Philippe Créteur, le journaliste de la DH (et ancien militant d’extrême droite) qui a recueilli les propos de Christian Amaury , rappela alors qu’en commission d’enquête, le commandant de la gendarmerie de l’époque aurait admis certains mouvements de troupes. C’était des manœuvres, a-t-il expliqué. Quant au nom de ce politicien choisi par ces «cagoulards», un autre témoin de l’époque, contacté voici quelques jours par Avancées, désigna Paul Vanden Boeynants, alors ministre de la Défense nationale.
Enquête personnelle
Christian Amory, pour sa part, après un service actif au sein de l’ESI (1971-1979), un passage à la BSR Bruxelles (1979-1983) et dans la cellule d’enquête sur les tueurs du Brabant, reçut finalement son C4, en 1995. Il faut savoir que ce témoin clé des «années de plomb» belges fréquentait par ailleurs les deux gendarmes Robert Beijer et Madani Bouhouche (lire Avancées, avril 1998, pp. 28-29). Il fut même soupçonné d’avoir été le lien entre ses deux ex-collègues et la bande des Borains (les premiers suspects des tueries du Brabant).
Le nom d’Amory est aussi cité dans des PV ayant trait au vol d’armes commis au QG de l’ESI (1980). Plusieurs de ces armes réapparaîtront dans le cadre des investigations pour retrouver la trace des auteurs des massacres dans les grandes surfaces entre 1983 et 1985. Selon lui, son renvoi de la gendarmerie est lié au fait qu’il s’était intéressé de très près à tous les événements qui ont secoué la gendarmerie ces dix dernières années, car je croyais être dans un milieu très proche de tout cela. J’ai fait ma petite enquête personnelle: les résultats, je les communiquais à l’adjudant Goffinon (Avancées, novembre 1998, p. 25) et à l’Etat-Major.
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Vendredi 8 janvier 2010
http://www.leclea.be/affaire_dhkp-c/proces_de_bruxelles/pdf/Le_Soir-08-01-2010_p.10.pdf
Au fond de sa prison moscovite, le Belge Eric Van de Weghe, 43 ans, trouvera peut-être un peu de soulagement dans la décision intervenue jeudi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.
La présidente de la 49e chambre a dit la prescription atteinte dans une affaire qui l’opposait à l’homme d’affaires liégeois Gabriel Uhoda.
Rien de bien surprenant car l’enquête sur cette affaire financière avait débuté en 1997. Arrivée devant le tribunal douze ans après, à l’automne 2009, la situation n’était pas encore claire pour tout le monde. Gabriel Uhoda s’y présentait pour se constituer partie civile ; le procureur, quant à lui, le considérait comme un prévenu.
Les autres co-prévenus, eux, brillaient par leur absence. Dans ces circonstances, le tribunal avait remis l’affaire à une audience de la fin de l’année.
Pour examiner des faits rocambolesques où il est question de tableaux prestigieux à vendre puis de 600 bouteilles de grands vins à récupérer en Hongrie.
L’enquête a mis des années à aboutir. Trop d’années qui ont contraint le tribunal à devoir reconnaître que la prescription de l’action publique était atteinte. Les poursuites pénales se sont donc évanouies à tout jamais. Au civil cependant Eric Van de Weghe devra quelque peu dédommager ses victimes.
Il y a un mois, Eric Van de Weghe était condamné dans une autre affaire également fort ancienne par ce même tribunal. Six mois dans le cadre d’une autre rocambolesque affaire où seraient mêlés des tas de services secrets.
Enfin, des faits d’une autre nature affectent actuellement Eric Van de Weghe : il est, semble-t-il, détenu à Moscou suite à une condamnation qui serait intervenue au Brésil pour un trafic d’êtres humains.
Il aurait fourni des dames de compagnie à de richissimes Russes avec qui Van de Weghe entretenait depuis longtemps d’excellents contacts.
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Eric Van de Weghe n’est plus incarcéré en Russie
BELGA
Mis en ligne le 15/02/2010
Eric Van de Weghe, l’homme d’affaires bruxellois incarcéré depuis décembre dans une prison de Moscou pour traite d’êtres humains, a été libéré rapporte lundi Het Laatste Nieuws.
Eric van de Weghe avait été arrêté à la demande des autorités judiciaires brésiliennes.
Les enquêteurs estimaient qu’il était impliqué dans un trafic international de femmes.
Les victimes de ce trafic présumé ont été interrogées et l’ont disculpé. Elles ont dit à la police qu’elles ne le connaissaient pas et ne l’ont jamais rencontré.
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Un membre du trio kazakh, Alijan Ibragimov (Braine l’Alleud), avait des contacts avec Gabriel Uhoda (affaire Cools).
http://www.marcernst.com/dwnlds/Walter_De_Bock_Tractebel.pdf
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De Morgen, zaterdag 9 februari 2002
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Concreet werd de interesse van De Morgen in Tractebel een jaar of twee, drie terug gewekt via twee andere sporen. Ten eerste vroegen – smeekten – speurders om meer journalistieke aandacht voor de infiltratie van de Russische maffia in de Belgische economie. Soms haalden berichten daarover wel de krantenkoppen, maar het ging van kwaad naar erger. Er was al een moord nodig zoals die op 17 juli 1998 op Achmiel ‘Mike’ Brandwain, vlak bij de Keizerlei in het hartje van Antwerpen, om ook het grote publiek duidelijk te maken dat het hier niet om een marginaal fenomeen ging, maar om niet te missen signalen dat een nieuwe en uiterst agressieve variant van groot-banditisme dit land begon te teisteren.
Zo’n eerste concrete aanleiding kwam er in de marge van de zaak-Cools. Bij het screenen van de entourage van Alain Van der Biest bleek de invloed van de Luikse familie Uhoda duidelijk, een misdadige clan met uitstekende contacten in Oost-Europa en de voormalige Sovjet-Unie. Op een bepaald ogenblik komt de De Morgen politierapporten onder ogen en ontdekt dat er vragen gesteld worden over de rol die Gabriel Uhoda, een telg van die familie, speelde bij het in orde krijgen van een arbeidskaart voor een zekere Alijan Ibragimov, dat de staatsveiligheid de hele zaak in de smiezen heeft, en dat het die dienst niet ontgaan is dat alles gebeurt op aandringen van Tractebel en dat diezelfde Ibragimov ook gevolgd wordt door de ordediensten. Die politionele aandacht voor lieden die zich ophouden in de buurt van Gabriel Uhoda hoeft niet te verwonderen, maar wel die voor een blijkbaar cruciale zakenrelatie van Tractebel? Tractebel, dat was toch een eerbiedwaardig bedrijf, geleid door de bovenlaag aan ‘honourable men’ die dit koninkrijk bezit ?
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Il faut noter qu’en Thaïlande, Eric Van de Weghe est associé à Robert Beijer.
On peut vraiment se demander comment Tractebel avait pu l’engager comme consultant.
Jacques Maudoux
Antwoord:
Verklaringen van Amory en van Créteur worden evenmin serieus genomen. Ik noteer, meer niet. Valt er ergens gelijkaardige info dan kan men eventueel verder kijken. Dat iemand als Créteur nog journalist geweest is typeert maar wekt bij mij niet de minste verbazing.
Wat betreft Tractebel en hun Kazhaks avontuur hoeft het niet te verrassen dat ze daar uitschot als adviseurs namen. Op dat niveau is het nu eenmaal soms erg moeilijk om degelijk en betrouwbaar volk te vinden. De stank is er soms niet te harden.
Willy Van Damme